1938. Mézières, dans les Ardennes.
Le soldat Joseph W. n’a pas vingt et un ans.
Il vit son premier amour comme un songe d’amour et l’approche du conflit tel un cauchemar. « Je ne ferai jamais la guerre », va-t-il répétant. Et puis, un beau jour, il disparaît.
Sa tombe, je l’ai retrouvée l’été 2002 par le plus grand des hasards. Dans le carré des héros.
Il aurait dû être mon parrain.
Le Déserteur n’est rien d’autre que le roman de sa courte vie.
Roger Bichelberger
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